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Dernières nouvelles de l'étoile

De Robin Denselow

Guitare et Claviers : avril 1996

Après un silence radio qui commençait à durer, voici enfin le retour tant attendu du fils de la mère de la vengeance du leader de Dire Straits. Avec "Golden Heart", Mark Knopfler nous rappelle, l'air de rien, qu'il reste encore aujourd'hui le plus subtil guitariste de sa génération. Interview exclusive du maître.

Le premier album solo de Mark Knopfler, "Golden Heart", ressemble un peu à un résumé de sa large carrière musicale. Avant de créer Dire Straits il y a 18 ans, il avait déjà commencé à développer son impeccable style guitaristique, tout en travaillant comme folk-singer dans les clubs de la région de Newcastle, sa ville natale située au nord-est de l'Angleterre. Même lorsque Dire Straits s'est imposé comme l'un des plus grands groupes de rock des années 80, Knopfler a toujours gardé un intérêt particulier pour ses racines musicales qui ont constituées ses premières sources d'inspiration ; musique Irlandaise traditionnelle, musiques celtes, mais aussi les premières heures du rock'n'roll, le R&B, le blues, la country music, et les styles cajun, provenant des descendants français situés en Louisiane. Son premier album instrumental en solo remonte à 84, et nous laissait déjà entrevoir ses capacités à écrire de puissantes mélodies d'influences celtes. Les B.O., qu'il a réalisées pour Local Hero et Cal, incluent des thèmes aussi robustes et mémorables que de grands classiques folk. Plus tard, en 90, il commença à ré explorer ses premières influences pour une musique américaine traditionnelle, rejoignant avec des amis de longue date (les guitaristes Brendan Crocker et Steve Phillips), le groupe des Notting Hillbillies - un groupe qui continue à se réunir pour des oeuvres caritatives. La même année, il a montré sa passion pour la country music et a d'ailleurs été largement accepté par la confrérie très fermée de Nashville, lorsqu'il a enregistré l'album "Neck and Neck" en compagnie de Chet Atkins. Le véritable premier album solo a été enregistré dans différents endroits de l'Angleterre, de l'Irlande et des États-Unis, en s'entourant de nombreux musiciens de talent. Le point de départ a été Dublin où il a enregistré avec un "super-groupe" de musiciens irlandais traditionnels, qui ont été réunis par le chanteur et compositeur Paul Brady. Puis, il est parti à Nashville où le gros de l'album a été enregistré, avant de redescendre en Louisiane pour collaborer avec un autre grand guitariste, Sonny Landreth. Pourtant, ce n'est pas uniquement un album de musique country ou folk. Il y a aussi des morceaux acoustiques, influencés par des styles traditionnels. D'autres morceaux ont une atmosphère bien particulière qui reflètent le meilleur de Dire Straits - Cannibals est la chanson la plus marquante et la meilleure qu'il ait écrite depuis Walk Of Life. Comme toujours avec Mark Knopfler, c'est un album comprenant une belle mélodie et un jeu de guitare immaculé. Mais alors que les dernières oeuvres de Dire Straits peuvent être accusés d'une certaine grandiloquence, ici, les morceaux sont réduits à une simplicité digne des meilleurs titres pop. Knopfler qui s'exprime très rarement sur son travail parle enfin.

 

Quel était votre but en faisant un album solo après toutes ces années ?
Mark Knopfler : C'était vraiment le moment opportun. J'avais écrit quelques chansons et je savais que je voulais jouer avec un groupe celte. C'était donc un point de départ. Ce qui m'intéressait, c'était le lien entre la musique folk, la musique européenne traditionnelle et toutes les autres influences musicales nées aux États-Unis. Dans un sens, cet album est un voyage au coeur de la musique, celle des îles britanniques, de la France, du Canada, puis de la Louisiane. C'est aussi l'influence de la musique noire sur les blancs. En fait, dans un sens, c'est un peu de tout ça à la fois !

 

On peut dire que vous retournez vers vos influences folk ?
J'aime bien contredire les puristes. Le purisme existe pour être contredit et l'art traditionnel se prête bien à cela, qu'il vienne d'Irlande, d'Écosse ou de France. La musique qu'Elvis Presley a choisi était déjà une sorte de mélange. La face A et B de son premier single en est un résumé. Sur une face, il y a That's Alright Mama d'Arthur Crudup, un tube R&B, et sur l'autre Blue Moon Of Kentucky de Bill Monroe, un morceau de country. Et j'ai mélangé ces influences sur cet album. Il y a Je Suis Désolé, une chanson "celta-delta" qui un mélange de blues, de folk et de cajun. Puis, il y a Are We In Trouble Now. D'ailleurs, il paraît que Randy Travis voulait l'enregistrer. C'est un morceau de country music mais le son de guitare est trop heavy pour qu'il soit diffusé sur les radios country. Donc je contredis les puristes. Je ne collectionne pas les musiques ! Lorsque je jouais dans les clubs folk, je pouvais supporter l'idée de devoir faire des chansons anglaises tout ça parce que j'étais anglais - je pense que cela n'était certainement pas la voie à suivre.

 

L'Angleterre et l'Irlande ont été les points de départ avant que vous ne poursuiviez votre parcours musical à travers les États-Unis.
Oui. La félicité selon moi, c'est l'endroit où se rejoignent la rivière Tyne et l'embouchure du Mississipi. Je pense que je me suis toujours senti à l'aise avec cette musique celte. C'était probablement le premier style de musique que j'ai écouté lorsque j'étais gamin à Glasgow. Je me souviens avoir entendu Jimmy Shand et son groupe. A l'école, tout le monde reprenait en coeur Scotland The Brave. Puis ma famille a déménagé pour Newcastle où j'ai écouté tous ces airs de la Tyneside. Je me revois chanter Water Of Tyne et tous les morceaux de cette région, dont j'adorais les mélodies. Ma mère est une Geordie (origine du nord-est de l'Angleterre), il y a donc peut-être quelque chose de génétique là-dedans. Lorsque je faisais des trucs genre "Local Hero" ou "Cal", je me sentais vraiment à l'aise avec ces mélodies. Je me souviens que le clavier Pat Metheny était dans l'un des studios en face du notre. Un jour, où nous enregistrions, il a dit (il prend l'accent américain) "Hey, comment fais-tu cette "Local Hero" music ? Mec, ça sonne comme si c'était vieux de mille ans !". Mais moi, je me suis toujours senti à l'aise avec ce genre de musique. C'est la même chose pour le blues, ça répond à quelque chose. Et lorsque j'ai écouté pour la première fois du Boogie-woogie, ça a été le déclic. C'est un peu comme des grosses parcelles de logiques qui tombent à leur place. C'est comme ça que je vois les choses. Même si j'ai été impliqué de temps en temps dans des musiques plus complexes, c'est vraiment ce que j'aime. On m'a demandé récemment s'il y avait une chanson que j'aurais aimé écrire. Je me suis dit, "tu parles d'une question", car il y a plus d'une centaine de morceaux que j'aurais aimé avoir composés. Un de ceux là, c'est Raglan Road. C'est le premier titre auquel j'ai pensé qui a une mélodie irlandaise traditionnelle. Van Morisson en interprète une version démente, en compagnie des Chieftains (sur "Irish Heartbeat"). Ca résume beaucoup de choses que j'aime dans la musique. C'est romantique, autant dans le sens que dans la mélodie, et ça fait référence à des lieux bien particuliers. J'aurai aimé aussi écrire le morceau de Chuck Berry Promised Land, où l'on retrouve pas mal de trucs qui l'ont influencés - un grand sens du drame et du lieu. On constate aussi l'influence cajun sur ce titre. Johnny Allen en a vraiment fait la meilleure version. Un autre morceau que j'ai aimé, c'est You Never Can Tell qui a inspiré le titre de Dire Straits Two Young Lovers, et d'autres trucs dans le genre. Le nouvel album est un peu fait de tout cela. Il y a d'ailleurs le titre Cannibals qui est influencé conjointement par le jungle rock et le style de Walk Of Life. Ce dernier morceau a d'ailleurs été enregistré par des artistes cajun. Sur Cannibals, il y a un passage d'accordéon qui se termine d'ailleurs sur un orgue Farsifia où là encore, l'accordéon est présent.

 

Vous avez écrit et enregistré des morceaux à forte influence irlandaises et celtes avec "Local Hero" et "Cal".
Ce n'étaient pas des chansons, mais des mélodies. C'était la première fois que j'enregistrais ce genre de mélodies, même si je jouais dans des clubs folk lorsque j'étais gamin, dans le Nord Est de l'Angleterre et cela marchait plutôt bien. A cette époque, je jouais Wild Mountain Thyme et d'autres trucs. J'écoutais Dylan lorsque j'avais environ 11 ans. Son premier enregistrement m'a vraiment impressionné. En fait, je jouais dans des clubs folk car je n'avais pas de guitare électrique et n'avais pas les moyens de m'en acheter une. Même si cela avait été le cas, je n'avais pas d'ampli donc je finissais par emprunter les guitares acoustiques de mes potes, pour jouer dans des clubs. J'ai écouté à cette époque beaucoup de musique traditionnelle irlando-américaine ainsi que de la musique folk anglaise. Tout était mélangé. Je voulais être un musicien de rock'n'roll. En définitive, c'est assez drôle car Dylan m'a dit qu'il se trouvait exactement dans la même position. Il voulait être Little Richard mais n'y arriva pas. Il était également originaire d'une ville du nord et s'est retrouvé comme moi dans le même bateau. Tu sais, la frustration est incroyable lorsque tu veux faire partie d'un groupe de rock. Je passais tout mon temps à l'école à dessiner des guitares et des mecs en train de jouer... Je me souviens d'ailleurs qu'un de mes profs avait brandi mon cahier devant toute la classe. J'avais écrit dessus de grosses lettres ornées et il tint cette chose pleine d'encre entre ses mains et proclama avec dédain : "Les Kinks !" J'avais alors 16 ans... Et l'année suivante je suis allé voir Ray Davies jouer au Ronnie Scott. Mais j'oubliais ! Il y a aussi une autre chanson qui m'a vraiment marqué, c'est You Really Got Me... C'est le genre de gamin que j'étais à l'époque. J'ai dû être impossible, j'étais si fustré... Je vivais une histoire d'amour avec l'instrument (la guitare), importunant les gens dans les magasins de musique... (rires)... il y avait même un gamin dans la section "charpentiers" qui faisait une réplique de Strat et à la sortie de l'école, j'allais le voir la fabriquer. Peut être que de temps en temps, il me laissait prendre dans les mains le corps de la guitare (rires à nouveau). Tu parles que je connais l'odeur des catalogues Fender ! Ils étaient faits de papier granuleux et je m'abreuvais de leur lecture.

 

Et maintenant ?
D'un certain point de vue, j'ai toujours une crainte vis-à-vis des instruments. Je pense que ca doit être obsessionnel et contraignant. J'ai parfois le même sentiment quand je regarde des peintures. Je pense que la compulsion, et d'un certain point de vue l'attente, construisent la détermination et renforcent tout. Lorsque tu n'as pas le moral, ça te permet de remonter la pente. Je suis heureux dans un sens d'en avoir bavé un peu !

 

Comme Dylan, vous avez donc commencé comme chanteur de folk tout en voulant devenir rocker...
Je n'avais pas la force de demander à mon père de m'acheter un ampli après qu'il ait dépenser 50 livres de son argent durement gagné, pour une guitare. J'avais l'habitude de poser la guitare sur le coin d'une chaise et de mettre ma tête juste au dessus de celle-ci, pour que le son soit amplifié. Je continuais à jouer même lorsque mes parents étaient couchés. Ils m'imploraient d'arrêter et d'aller m'pieuter (rires). Avant ça, j'avais l'habitude de les torturer en jouant du boogie-woogie au piano. Ca a dû être l'enfer pour eux.

 

Vous avez été un grand fan de country music par le passé, travaillant même avec Chet Atkins et George Jones. Êtes-vous fan de la scène country actuelle ?
Eh bien, les grands princes de la country ont tendance à être marginalisés, mis à l'écart. Ce quice passe, c'est que les stations de radio country, dominés par des publicités, ont d'un certain point de vue modifié leur public. La country music est devenue en quelque sorte trop commune. Tout le monde joue bien, c'est professionnel, mais on ne prend pas assez de temps pour développer les secrets des chansons. Il n'y a pas d'état d'esprit et on prend aucun risque. Puis il y a l'impeccable promotion des jeunes à Nashville. Ils veulent écrire leurs propres chansons, obtenir les droits, et la qualité en souffre. Il y a des jeunes très talentueux là-bas. Il serait injuste de les critiquer, mais pour la plupart d'entre eux, leurs racines ne remontent qu'aux Eagles et cela ne peut pas faire de mal d'en connaître plus sur l'histoire de la musique. En ce moment je doute qu'une chanson classée dans le top 20 de la country music, ne me plaise. Si je vais à Nashville pour faire de la musique, c'est uniquement parce qu'ils ont les meilleurs musiciens. Ils viennent de toute l'Amérique. C'est vraiment effrayant de leur amener une chanson quand tu sais comment cela se passe et la façon dont ils l'interprètent presque immédiatement. Ils sont si bons que la musique est quasiment faite d'instinct. Cela a donc été merveilleux d'enregistrer Are We In Trouble Now avec des gens tels que Pig Robbins au piano. Tout comme cela a été merveilleux lorsqu'on m'a demandé de produire Waylon Jennings et Willie Nelson...

 

Après Nashville, vous êtes parti pour la Louisiane.
Oui, je me devais de connaître Sonny Landreth. Je suis allé le voir jouer à Kilburn (Londres) et nous avons sympathisé. J'aime beaucoup son premier album. Je voulais enregistrer Je Suis Désolé (une chanson à influence cajun) ici en Louisiane. D'ailleurs Sonny a réuni plusieurs personnes dans ce but. Je voulais également entendre du violon cajun. Un autre de mes bons amis à Nashville, le compositeur Paul Kennerly, m'a dirigé vers le violoniste Michael Doucet. Il y avait bien sûr Steve Conn (à l'accordéon) du groupe de Sonny. Je me suis donc rendu là-bas et j'ai fini par jouer de nombreux morceaux sur le disque que Sonny était en train de faire. En ce qui concerne mes chansons, ce que nous avons fait été marrant mais je n'était pas satisfait du résultat. J'ai donc fini par téléphoner à Sonny, Michael et Steve et ils se sont pointés à Nashville. Ils ont joué sur Je Suis Désolé (avec Sonny à la National Steel Guitar et aux backing vocals), et d'autres trucs qui ne sont pas sur l'album. Il y a un titre intitulé Gravy Train qui va sortir sur le single Darling Pretty. Il y a beaucoup de guitare sur ce morceau. Moi, Sonny et Paul Franklin à la pédale steel guitar tapant le boeuf pendant près de sept minutes.

 

Vous avez voyagé dans divers endroits jouant avec de bons musiciens... Mais avez vous pensé à Sonny Landreth lorsque vous avez composé Je Suis Désolé ?
En fait, chez moi, j'écoutais beaucoup de musique cajun comme les Balfa Brothers et j'en écoute toujours. J'en ai tellement écouté que les bandes sont mortes.

 

Vous avez également enregistré des sessions à Londres. Que sont devenus ces morceaux ?
J'ai enregistré en compagnie de Paul Carrack, Bobby Irwin et Nick Lowe. J'admire beaucoup de trucs que fait Nick depuis de nombreuses années et là encore, c'est Paul Kennerly qui m'a branché sur lui. Son dernier album "The Impossible Bird" était vraiment bon. Nous avons essayé un paquet de choses et la Tyne River Song intitulée Claim To Fame (qui traite de la fermeture du chantier de construction navale Swan Hunter), sortira également sur le single Darling Pretty. On a aussi essayé d'autres chansons. Il y a un truc appellé Batting For England qui n'est pas sur l'album. Un morceau intitulé No Wonder He's Confused ainsi qu'un autre Secondary Waltz ne collaient pas avec l'album... Mais j'aurais aimé faire une session supplémentaire à Londres avec tous ces titres.

 

Mais aviez vous en tête l'endroit où vous vouliez que chaque chanson soit enregistrée - certaines pour Dublin d'autres pour Nashville ou la Louisiane ?
Non. J'ai essayé certaines chansons (qui figurent sur l'album) à Londres avec Nick Lowe et Paul Carrack. Je préferais tout simplement les versions faites à Nashville mais ça aurait très bien pu être le contraire. Il aurait peut-être été intéressant d'enregistrer Golden Heart ou Darling Pretty avec le groupe à Dublin.

 

C'est beaucoup plus un album de chansons et de puissantes mélodies que de brillants solos de guitare et de pyrotechnique.
Oui, selon moi, ça doit toujours se passer ainsi. La chanson est reine. Et même s'il est difficile pour moi de les chanter, la mélodie doit être belle et bien interprétée. Chuck Ainlay (le producteur) m'a vraiment poussé sur le chant car je trouvais cela trop difficile. On n'est quand même pas en train de parler de Dolly Parton !

 

Pensez-vous que le chant soit véritablement difficile ?
Ce n'est pas la chose la plus facile au monde lorsqu'il s'agit d'une véritable chanson, si tu vois c'que je veux dire. J'ai une grande admiration pour les personnes capables de chanter comme des virtuoses, simplement parce que moi, j'en suis incapable (rires). Je chante plat, aigu et tout ce qui s'ensuit. C'est donc légèrement embarrassant pour moi de m'entendre chanter un morceau comme Are We In Trouble Now. Maintenant par exemple, lorsque je répète le matin, je joue comme George Jones à ses premières heures. Je n'aime pas trop chanter ce genre de truc car je sais que cela ne colle pas ! Pourtant, d'un certain point de vue, j'aime la tentative. Quelque chose présenté comme accompli ne l'est souvent pas en définitive, lorsque tu as le sentiment du devoir accompli plus que la tentative. J'aimerais bien que lorsque tu te trouves au théâtre, un des membres de la troupe sorte et dise "Mesdames et Messieurs", nous allons avoir un petit changement de direction dans l'interprétation du Roi Lear ! Je pense que cela ajouterai à l'oeuvre.

 

Avec Are You In Trouble Now, faites-vous un changement de direction par rapport à George Jones ?
Ah non ! Je chantais avec George Jones il n'y a pas encore si longtemps que cela, crois-le ou non. Il faisait un disque avec de nombreuses autres personnes, et j'ai été renversé que l'on me demande d'y participer. On a fait White Lighting, c'était bien. Je pouvais chanter les harmonies et les refrains sur ce titre, ce qui est mon créneau. Mais on a également joué un truc plus lent et lorsque George arrête de chanter et que c'est ton tour - alors là mon gars !...

 

Ca t'as foutu la trouille ?
Tu parles mec! Pourtant, ça a semblé lui plaire. Il y a un autre titre où Pig Robbins figure - un joli jeu de piano.

 

En écoutant "Golden Heart", il ne semble pourtant pas que le chant soit un problème. Il y a un style très coulé, presque introspectif.
(Rires) A vrai dire, sur le morceau Are We In Trouble Now, Vince (Gill) me permet de mieux chanter. Je l'ai entendu pour la première fois lorsqu'il faisait les choeurs, et j'ai commencé à réaliser le talent que ça demandait. A l'époque, il faisait pas mal de choeurs, ce qu'il fait beaucoup moins actuellement. Je connais Vince Gill depuis longtemps. Sur la dernière tournée de Dire Straits, lorsque je cherchais quelqu'un pour jouer de la guitare et faire les choeurs, j'ai demandé à Vince si cela l'intéressait. Mais ça commençait a bien marcher pour lui. Il venait d'enregistrer I Call Your Name, et sa carrière était en plein boom. Nous sommes quand même restés amis. C'est un mec très sympa, cool et très talentueux. Même si j'aimerais qu'il fasse plus les choeurs sur les disques d'autres musiciens, c'est toujours un bonheur de l'entendre.